Rester en sécurité lorsque le chantier vous place sur le bord de la route

Les hydrovac Vactor ou les nettoyeurs d’égouts combo sont intrinsèquement conçus pour donner la priorité à la sécurité de l’opérateur sur un chantier. En devant effectuer les travaux du côté opposé à la circulation, un Vactor est conçu pour protéger les opérateurs de la circulation avec la carrosserie du camion et les mettre à l’abri du danger.

Lorsque vous travaillez sur un chantier, la sécurité de votre équipe et du public est primordiale. L’article ci-dessous présente la culture de la sécurité chez Ulmer Construction. Le propriétaire, Chuck Ulmer, est un excellent exemple de quelqu’un qui place la sécurité au premier plan.

 

Par Jessica Banner
Imprimé avec l’autorisation du magazine Cleaner

Le risque de blessure est toujours présent dans une zone de travaux routiers. Aussi courants que soient ces chantiers, il n’est pas simple d’assurer la sécurité de l’équipe et des passants sur un site de travail. Installer des cônes orange, demander à quelqu’un de diriger la circulation et garer les machines le plus loin possible de la chaussée sont des mesures évidentes qui ne font qu’effleurer la surface lorsqu’il s’agit d’assurer la sécurité.

Chuck Ulmer, propriétaire d’Ulmer Construction of British Columbia, est passionné par la sécurité de son équipe et des passants lorsque son entreprise effectue un travail sur le bord de la route.

« La situation change constamment. Je dois savoir qui est là et m’adapter à ce qui se passe à chaque instant », explique-t-il.

Ulmer forme les membres de son équipe à garder les yeux ouverts et leur donne le temps nécessaire pour apprendre à connaître un chantier avant le début des travaux. Il insiste sur le fait qu’il ne peut pas compter sur le public pour prêter attention aux changements qu’une zone de travaux a entraînés, et qu’il doit donc faire confiance à son équipe pour assurer la sécurité du public.

La sécurité routière commence par un plan

L’aménagement de la zone de construction est essentiel. Un bon superviseur de la circulation doit aménager la zone de travail de manière à ce que les travailleurs soient le moins possible exposés à des blessures. Chaque zone de bord de route étant différente, il n’existe pas de solution unique applicable.

La fermeture complète de la route ou la déviation du trafic vers le côté opposé de la route est favorable. Malheureusement, ces options ne sont pas toujours possibles et il est nécessaire d’utiliser une sorte de barrière pour séparer la circulation de la zone de travaux. Dans ce cas, le superviseur du contrôle de la circulation doit aménager la zone de manière à ce que le flux de circulation soit aussi proche que possible du schéma de circulation d’origine.

Dans la zone de travail, l’équipe doit être capable de reconnaître les zones aveugles, de déplacer les machines en toute sécurité et de travailler dans un espace limité qui peut être incroyablement bruyant en raison du trafic. Lorsqu’un travailleur circule autour d’un équipement, il doit impérativement entrer en contact avec l’opérateur de l’équipement. Chaque membre de l’équipe doit être au courant de ce qui se passe sur le site. À cette fin, Ulmer insiste sur l’élimination des distractions sur ses chantiers.

« Les téléphones ne sont pratiquement plus utilisés sur les chantiers. Les gars sont morts », dit-il.

Ulmer explique qu’il apprend à ses travailleurs à évaluer en permanence les nouveaux risques et à garder les yeux et les oreilles attentifs.

La communication contribue à la sécurité routière

L’information du public sur le travail est un élément important du maintien de la sécurité sur les routes. De nombreuses municipalités placent des panneaux et envoient des lettres directement au public pour l’informer de l’impact des zones de travaux routiers sur les modifications ou les fermetures de la circulation.

M. Ulmer explique qu’il comprend que le maintien des lignes de communication au sein de son équipe est également vital pour la sécurité. Chaque semaine, il organise une réunion le lundi matin pour s’assurer que les membres de l’équipe savent exactement ce qui se passe.

« Ils savent à quoi s’attendre et quels outils apporter sur chaque chantier pendant toute la semaine », explique Ulmer.

Au-delà de la réunion hebdomadaire, Ulmer organise des réunions individuelles sur les chantiers afin d’identifier les risques routiers spécifiques. Ses travailleurs se déplacent sur le site et sont formés pour effectuer les ajustements nécessaires pendant toute la durée du chantier.

Les relations avec le public peuvent être l’un des plus grands défis à relever

S’il existe des preuves de contrainte, telles que des barricades heurtées ou des traces de dérapage sur la route, la zone de travail doit être modifiée immédiatement. Toutefois, Ulmer note que l’un des problèmes est l’incapacité du public à reconnaître les changements dans les schémas de circulation et à s’y adapter.

« Cela fait 20 ans qu’ils suivent cette voie et ils ne voient littéralement pas ce qui a été changé », déclare-t-il.

M. Ulmer passe autant de temps à préparer son équipe à traiter avec le public qu’à la préparer pour chaque zone de travail.

« Tenez compte de tous les types de personnes dans votre processus de réflexion lorsque vous créez un emploi », dit M. Ulmer. « Il faut sortir des sentiers battus pour assurer la sécurité des hommes et du public.

L’une des choses les plus importantes qu’il enseigne à ses employés est d’attirer l’attention des automobilistes afin qu’ils soient sûrs d’être vus. D’une manière générale, Ulmer s’en tient au principe suivant : « Si vous protégez l’extérieur du chantier, vous protégez automatiquement l’intérieur du chantier ».



Aller au contenu principal